Petit guide du droit et du système juridique en France

Conformément au principe démocratique de la séparation des pouvoirs, la justice française - bien que ses membres soient des fonctionnaires - est indépendante de l'autorité législative (gouvernement). Les origines du système juridique français La base du système juridique français est énoncée dans un document clé rédigé à l'origine en 1804, et connu sous le nom de Code civil, ou Code Napoléon (Code civil ou code Napoléon) qui énonçait les droits et obligations des citoyens, et les lois de la propriété, des contrats, des successions, etc. Il s'agissait essentiellement d'une adaptation aux besoins de la France du XIXe siècle des principes du droit romain et du droit coutumier. Le Code civil reste la pierre angulaire du droit français à ce jour, bien qu'il ait été mis à jour et étendu à plusieurs reprises pour tenir compte de l'évolution de la société. Il existe d'autres codes, dont notamment le Code Pénal, ou Code pénal, qui définit le droit pénal. Le faire du droit Les lois en France, comme dans les autres pays démocratiques, sont généralement proposées par le gouvernement en place et doivent être adoptées par les deux chambres du Parlement français, l'Assemblée nationale et le Sénat. Ils deviennent loi à compter de la date à laquelle ils ont été adoptés par le Parlement, signés par le Président et publiés au Journal Officiel ou Journal Officiel. Les textes réglementaires (décrets, ordonnances) deviennent loi après signature par le(s) ministre(s) et publiés au Journal Officiel. La publication dans la version électronique du JO est suffisante. Les deux branches du droit français La France a un double système juridique : une branche, connue sous le nom de droit public, ou droit public, définit les principes de fonctionnement de l'État et des organismes publics. Cette loi est appliquée de manière générale par les tribunaux de droit public, appelés les Tribunaux administratifs. L'autre système, dit droit privé, ou droit privé, s'applique aux particuliers et aux organismes privés. Le droit privé C'est la loi fondamentale du pays. Il est administré par les tribunaux judiciaires. Il existe deux voies judiciaires, a) celles traitant du contentieux civil, et b) celles traitant des infractions pénales
  1. a) Le contentieux civil de base concernant les particuliers est traité par un tribunal local, appelé Tribunal d'Instance, ou par un tribunal ou tribunal départemental appelé Tribunal de Grande Instance (TGI), selon l'importance de l'affaire. Le droit commercial et des affaires est administré par des institutions appelées Tribunaux de commerce. Ces derniers sont connus sous le nom de « tribunaux de premier degré ».
Les appels sont entendus devant une Cour d'Appel ou Cour d'appel, un « tribunal de deuxième degré ». En France, il existe un droit de recours fondamental dans tous les cas. Dans des circonstances exceptionnelles, les jugements de la Cour d'appel peuvent être contestés au plus haut niveau, la Cour de cassation, la Cour suprême française en matière de droit privé.
  1. b) Les délits de tous les jours et les petites affaires pénales sont généralement traités soit par une Juge de proximité (un magistrat local), soit par un Tribunal de Police (tribunal de police) ; les affaires plus graves seront déférées au Tribunal Correctionnel, l'équivalent en droit pénal du TGI. Les infractions pénales les plus graves, notamment le meurtre et le viol, seront déférées à une cour d'assises, ou cour d'assises, où elles seront jugées par un jury.
 Le droit public Les plaintes ou litiges concernant les agents publics dans l'exercice de leurs fonctions sont entendus devant les Tribunaux Administratifs, ou Tribunaux Administratifs. Par exemple, des universités ou des établissements universitaires publics sont régulièrement traduits en justice pour des irrégularités alléguées dans l'organisation des examens. Comme dans le système de droit privé, des recours peuvent être introduits, dans ce cas devant la Cour d'appel administrative, ou Cour administrative d'appel. Le plus haut échelon, la Cour suprême de droit public, est le Conseil d'État, ou Conseil d'État, l'organe en dernier ressort chargé de déterminer la légalité des mesures administratives. Comment les tribunaux opérer en France Les tribunaux français sont présidés par des Juges également appelés Magistrats. Les magistrats sont des professionnels hautement qualifiés, presque tous diplômés de l'École supérieure de la magistrature : ce sont des juges de haut rang. En d'autres termes, un magistrat français n'est pas du tout la même chose qu'un magistrat dans le système juridique anglais. La procédure pénale peut être supervisée par un juge d'instruction. Le juge chargé de l'affaire est chargé de préparer l'affaire et d'évaluer si elle doit être portée devant le tribunal. Dans le jargon juridique, ce système est connu sous le nom inquisitoire, par opposition à la confrontation système utilisé dans les systèmes juridiques de common law. Au tribunal, le ou les juges arbitrent entre le parquet et la défense, tous deux généralement représentés par leurs avocats ou avocats. Le système judiciaire français n'a pas recours aux jurys sauf dans les cours d'assises. Si l'affaire est portée en appel, les arguments de l'accusation et de la défense sont repris par des spécialistes des appels appelés Avoués. Récent les réformes En 2008, le président Sarkozy a annoncé des plans visant à poursuivre la réforme et à rationaliser le système judiciaire français. Parmi les réformes figuraient des projets visant à réduire le nombre de tribunaux, à faire évoluer les procédures judiciaires vers un système plus accusatoire et à se débarrasser du système des avoués dans les cours d'appel. Ce changement n'a pas encore été mis en œuvre. Une réforme récemment expérimentée dans quelques Tribunaux correctionnels (tribunaux pénaux) a été l'introduction du procès par jury, auparavant limité aux cours d'assises. Les jurys dans cette affaire étaient composés de six membres du public et de trois magistrats. Mais en 2013, l'administration socialiste de François Hollande a décidé d'abandonner cette réforme, affirmant que le processus était coûteux, a ralenti la procédure judiciaire et n'a pas produit de changement significatif dans les résultats.

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